Question-réponse
Prime de précarité : un contractuel de la fonction publique y a-t-il droit ?
Vérifié le 01/01/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
<span class="miseenevidence">Qui est concerné ?</span>
L'indemnité de fin de contrat peut être accordée au contractuel recruté, à partir du 1<Exposant>er</Exposant> janvier 2021, pour l'un des motifs suivants :
- Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (absence de corps de fonctionnaires susceptibles d'assurer les fonctions recherchées ou fonctions nouvellement prises en charge par l'administration ou nécessitant des connaissances techniques hautement spécialisées)
- Pourvoir un emploi à temps non complet d'une durée inférieure au mi-temps
- Remplacement momentané d'un fonctionnaire ou d'un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)
- Faire face à une vacance temporaire d'emploi dans l'attente du recrutement d'un fonctionnaire
- Faire face à un accroissement temporaire d'activité
<span class="miseenevidence">Conditions à remplir</span>
Pour que l'indemnité de fin de contrat soit accordée, la durée du contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an.
La rémunération brute globale de l'agent perçue pendant la durée de son contrat, renouvellement inclus, doit être inférieure ou égale à <span class="valeur">3 109,17 €</span> par mois.
L'agent n'a pas droit à la prime de fin de contrat s'il continue à travailler dans l'administration à la fin de son contrat.
C'est le cas si son contrat est immédiatement renouvelé ou s'il bénéficie d'un nouveau contrat, à durée déterminée ou indéterminée, dans la fonction publique hospitalière.
C'est également le cas s'il est nommé stagiaire ou élève suite à concours à la fin de son contrat.
L'agent n'a pas droit non plus à la prime de fin de contrat s'il n'exécute pas son contrat jusqu'à son terme, c'est-à-dire s'il démissionne ou s'il est licencié en cours de contrat.
Enfin l'agent n'a pas non plus droit à la prime de fin de contrat s'il refuse un <a href="https://saintvaleryencaux.fr/demarches-administratives-2/?xml=R24389">CDI</a> sur le même emploi ou un emploi similaire auprès du même employeur, assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Si le contrat prend fin pour un motif propre à l'agent, il ne peut pas non plus toucher la prime de précarité. C'est le cas dans les situations suivantes :
- Non-renouvellement d'un titre de séjour
- Déchéance des droits civiques
- Interdiction d'exercer un emploi public prononcée par le juge
<span class="miseenevidence">Montant</span>
Le montant de l'indemnité de fin de contrat est fixé à <span class="valeur">10 %</span> de la rémunération brute globale perçue par l'agent pendant la durée de son contrat, renouvellement inclus.
L'indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.
Le praticien dont le <a href="https://saintvaleryencaux.fr/demarches-administratives-2/?xml=R2454">CDD</a> ne se poursuit pas par un <a href="https://saintvaleryencaux.fr/demarches-administratives-2/?xml=R24389">CDI</a> a droit à une indemnité de fin de contrat.
Le montant de l'indemnité est égale à <span class="valeur">10 %</span> de la rémunération totale brute versée au praticien.
Elle est versée à la fin du CDD en même temps que le dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant.
Oui, <span class="miseenevidence">depuis le 1<Exposant>er</Exposant> janvier 2021,</span> un agent contractuel de la fonction publique peut bénéficier dans certains cas et sous certaines conditions d'une indemnité de fin de contrat, appelée <span class="expression">prime de précarité</span>. La prime de précarité est accordée seulement si le contrat a été <span class="miseenevidence">conclu à partir du 1<Exposant>er</Exposant> janvier 2021.</span>
Et aussi
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