Au fil du temps

Petite cité de la Côte d’Albâtre, entre Dieppe et Fécamp, située à 60km de Rouen et 200km de Paris, Saint Valery en Caux offre à ses visiteurs différents visages.

De son arrière-pays verdoyant à sa plage de galets encadrée de hautes falaises de craie blanche, la Ville s’est dotée depuis plusieurs années d’équipements d’accueil adaptés à chaque type de vacancier.


Le nom de Saint Valery en Caux viendrait du nom du moine Vallery, mort en 622 et béatifié. Moine d’origine auvergnate, il aurait fondé un premier monastère sur la côte, Leucaneus, qui deviendra plus tard Saint-Valery-sur-Somme. Il aurait ensuite évangélisé une partie de la côte normande et bâti le premier édifice chrétien de Saint Valery en Caux.

Les origines

Il existe des traces d’occupation du sol dès l’époque romaine : d’anciennes monnaies ont en effet été retrouvées dans les jardins de la rue Saint Léger, provenant vraisemblablement de Celtes venus de la Gaule belge. La ville de Saint Valery en Caux est ensuite mentionnée dans une charte délivrée par Richard Ier Duc de Normandie le 15 juin 990, dans laquelle il fait don au monastère de Fécamp de divers territoires, dont Saint Valery en Caux. Son fils Richard II confirma cet acte en 1026. Saint Valery en Caux resta sous la tutelle de l’abbaye de Fécamp jusqu’à la Révolution : les moines entreprirent alors les premiers travaux d’aménagement du port qui, en 1209, est signalé pour la pêche aux harengs. À la fin du xive siècle et au début du xve siècle, des pêcheurs de Veules s’installèrent dans le quartier de Bohême à la suite de la destruction de leur port. Mais à la fin du xve siècle, après différents conflits, la ville se retrouva ruinée et le port envahi par la vase. Il fallut attendre 1612 pour que de nouveaux travaux commencent à lui permettre de recouvrer son activité. En 1660, Louis xv fit déboucher le port rempli d’un amas de vase et de galets et maçonner les quais. La tutelle de l’abbaye de Fécamp disparut : la ville posséda alors sa mairie, la haute justice, le siège d’amirauté et le grenier à sel. Lors des guerres napoléoniennes avec les Anglais, la ville de Saint Valery en Caux arma des bateaux corsaires : des Valeriquais furent ainsi faits prisonniers puis libérés à la fin des hostilités.

La Bataille de Saint Valery

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville se retrouva assiégée. Du 10 au 12 juin 1940 se déroula « la bataille de Saint Valery » : bombardé par l’armée allemande, le centre ville durement touché fut détruit à près de 70 %. Au lendemain de l’armistice, les travaux de reconstruction commencèrent. Le centre ville fut entièrement rasé pour laisser place à des constructions nouvelles.